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Philippe Pissier Parolier (PPP)
24 avril 2007

ON S’REVERRA UN JOUR TROP BIZARRE

J’t’ai comme un peu perdue d’vue, et pour moi c’est un sacré désastre, j’te vois dans tous les visages d’ces inconnues, et même parfois dans l’ciel et ses astres. J’ai du mal à bien respirer, et plus trop l’goût d’vivre, je suis carrément désemparé, total largué tel le bateau ivre. J’aimerais néanmoins en sortir, pas avoir une fin à la Edgar Poe, oublier la politique du pire, dégager l’alcool et tous ses putain d’kapos. Je suis las d’zoner dans des régions létales, va falloir que j’m’extraie du secteur, que j’déchire ces murs d’métal, et j’crois qu’c’est bientôt l’heure. On s’reverra un jour trop bizarre, un jour où l’monde sera en feu, c’est c’que m’dit l’Ange d’l’aut’ côté du miroir, celui qui connaît l’mystère des cieux. On s’reverra un jour trop bizarre, un jour où j’abattrai mon jeu, c’est c’que m’dit l’Ange d’l’aut’ côté du miroir, celui qui connaît l’mystère des cieux. On s’reverra un jour trop bizarre, un jour où j’serai pas si vieux, c’est c’que m’dit l’Ange d’l’aut’ côté du miroir, celui qui connaît l’mystère des cieux. C’est loin d’être fini ma belle, je souffre et n’t’oublie pas, ni toi ni l’odeur d’ton miel, et encore moins la trace d’tous tes pas. J’ai beau déambuler dans une sorte d’néant, un bazar plein d’sombres gueules infernales, un labyrinthe par trop confondant, j’attends la joie d’la folle surprise finale. Oui j’suis au parfum j’suis paranoïaque, ou victime d’épilepsie r’ligieuse, mais ça ça m’donne la gnake, comme la beauté d’ma déesse la tueuse. J’m’avance dans l’immense tunnel, automatique passé dans la ceinture, et si telle est la volonté du ciel, j’déboucherai sur la Belle qu’est toute pure. On s’reverra un jour trop bizarre, un jour où l’monde sera en feu, c’est c’que m’dit l’Ange d’l’aut’ côté du miroir, celui qui connaît l’mystère des cieux. On s’reverra un jour trop bizarre, un jour où j’abattrai mon jeu, c’est c’que m’dit l’Ange d’l’aut’ côté du miroir, celui qui connaît l’mystère des cieux. On s’reverra un jour trop bizarre, un jour où j’serai pas si vieux, c’est c’que m’dit l’Ange d’l’aut’ côté du miroir, celui qui connaît l’mystère des cieux.
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