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Philippe Pissier Parolier (PPP)
24 avril 2007

ÇA PARLE ÇA CAUSE

Ça parle ça cause ça parle ça cause, toutes ces voix d’tocards, jamais il n’y a une seule pause, on dirait qu’ils sont des milliards. Ça raconte ça discute ça raconte ça discute, bière après bière au comptoir, le festival des langues de putes, l’étalage d’toutes les tares. Ça explique ça disserte ça explique ça disserte, mais qu’en pense la psychanalyse, comment équilibrer profits et pertes, quand est-ce qu’on sort d’la crise. Ça commente ça pinaille ça commente ça pinaille, les gars vous êtes pas obligés d’me croire, mais faudrait vraiment analyser les détails, faudrait aussi qu’on reprenne à boire. Ça ergote ça pérore ça ergote ça pérore, il est grand temps d’s’organiser, certes t’as pas tout à fait tort, faudrait qu’on évite de s’faire baiser. Et y’a des fois où j’regrette à fond l’silence, comment faire taire tous ces gallinacés, leur connerie est trop immense, est-ce qu’une bombe atomique ce s’ra assez. Et y’a des jours où j’n’veux plus rien entendre, j’suis trop saoulé par la basse-cour, j’arrive plus à me détendre, fermeront-ils leur gueule un jour. Ça bavarde ça jacte ça bavarde ça jacte, ça rêve aussi du grand soir, mais jamais ça n’passe aux actes, ça fait plutôt l’tour des bars. Ça s’entretient ça converse ça s’entretient ça converse, tous ensemble on va changer les choses, mais on va d’jà laisser passer l’averse, et après on s’organisera pour not’ cause. Ça déclare ça s’exprime ça déclare ça s’exprime, tout ça dans un océan d’mauvaise bière, et du haut d’une montagne de frime, allez les gars on a d’quoi être fiers. Ça discoure ça expose ça discoure ça expose, j’aime pas le tour qu’prennent les événements, toutes ces histoires c’est loin d’être rose, j’en suis sûr les gars sûr qu’on nous ment. Ça cancane ça délibère ça cancane ça délibère, mes amis le monde ressemble à une prison, mais au moins la tequila ça nous libère, allez the last one avant d’rentrer au chaud à la maison. Et y’a des fois où j’regrette à fond l’silence, comment faire taire tous ces gallinacés, leur connerie est trop immense, est-ce qu’une bombe atomique ce s’ra assez. Et y’a des jours où j’n’veux plus rien entendre, j’suis trop saoulé par la basse-cour, j’arrive plus à me détendre, fermeront-ils leur gueule un jour.
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